Lu dans la presse
Pas le temps de souffler depuis notre retour, nous voilà de plein pied dans la dure réalité de la vie quotidienne de Mayotte, avec les jeunes qui bloquent la route d'accès à Mamoudzou, paralysant ainsi une bonne partie de l'île; compte rendu de diverses opinions.
Edito des Nouvelles de Mayotte du 4 juillet 2012
La P’tite Roussette
Bon voila que ca recommence les barrages sur le rond point SFR .
Et par qui cette fois ? Des jeunes de Kaweni qui veulent une MJC .
Ils manquent pas d’air ! Car soit ils viennent tout juste d’arriver à Mayotte, soit ils connaissent mal leur coin car il y en a une de MJC à Kaweni ! OK elle est en ruine mais pourquoi ? Sans doute pas à cause des ravages du temps ! Mais bien à cause d’eux qui l’ont transformée en squat à peine avait elle été inaugurée.
Il faudrait aussi que la police embarque ces jeunes et contrôlent leur identité, ca calmerait sans doute.. Enfin c’est toujours la même chose ici, on construit des trucs chouettes et c’est pillé, cassé, dégradé en moins de temps que j’en mets pour écrire ma rubrique quotidienne et tout le monde trouve ca normal.
Prenez M’ Gombani c’était sympa il y a une dizaine d’années et vous avez vu le résultat ? Les apparts ont été transformés en menuiseries, en doukas, brochettis, ou sont en ruine ou détruits et personne ne dit rien.
Il serait temps que les élus prennent leurs responsabilités au lieu de se balader dans les avions toutes les cinq minutes !
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Flash info du 5 juillet 2012
Une poignée de jeunes paralysent le poumon économique de l'île
Après une discussion cordiale entre le délégué à la jeunesse au sport et à l'action sociale de la préfecture, Grégory Kromwel, quelques élus municipaux de Mamoudzou originaires de Kawéni et des représentants des jeunes, mardi en fin d'après-midi, les jeunes ont remis le couvert, ce mercredi matin, en fermant le carrefour aux environs de 9 heures.
Comme la veille, le barrage bloquant est devenu tantôt barrage filtrant, au grès de l'humeur des garnements.
Et comme la veille, la police et les badauds sont restés impuissants, observant les bambins jouer au football au milieu du rond-point El Farouk.
Encore une fois, les élus de la municipalité ont été les grands absents, se refusant à exercer leurs responsabilités
La revendication unique des jeunes reste la construction de la MJC sur le terrain vague en face de l'école de Kawéni-Poste, un projet qui remonte à "au moins dix ans", selon eux. Un projet de 1,5 millions d'euros dont la municipalité n'a pas le premier centime pour financer.
Le Conseil général à la rescousse. Le Conseil général a toutefois contacté les jeunes pour entamer des discussions dès 11h mercredi. Saïd Salimé, conseiller de Chiconi et Assani Ali, conseiller général de Mamoudzou I, ont expliqué qu'ils allaient travailler étroitement avec la préfecture pour "trouver une solution rapide et positive à ce conflit". Toutefois la construction d'une MJC ne relève pas des compétences du CG, ont-ils précisé. Selon Saïd Salimé, les conseillers généraux ne sont pas parvenus à entrer en contact avec les élus de la municipalité, malgré leurs appels répétés. Cependant, il a jugé, en tant que président de la commission à la jeunesse et au sport, qu'il n'y avait pas de raisons de ne pas recevoir cette jeunesse en ébullition". "J'ai néanmoins demandé la tenue d'une table ronde avec la municipalité et la préfecture sur la question" a-t-il ajouté.
La situation se débloque pour la semaine. Pendant ce temps les jeunes ont donc réglementé la circulation jusqu'à 14h30, dans le chaos le plus total, mais sans débordements, acceptant parfois de laisser circuler les véhicules, surtout les urgences et parfois de bloquer. A plusieurs reprises des discussions animées éclatent entre les jeunes et les chauffeurs de taxi, ceux qui veulent aller travailler et surtout entre les jeunes eux-mêmes, pas forcément d'accord entre eux sur le déroule- ment des opérations.
L'objectif des jeunes de Kawéni est maintenant d'obtenir une délibération du conseil municipal de Mamoudzou qui doit se réunir ce samedi 7 juillet, demandant un emprunt de deux millions d'euros afin de financer les travaux de construction de la fameuse MJC. D'ici là les barrages seront levés, mais les jeunes préviennent que si la mairie les oublie samedi lors des délibérations, eux n'oublieront pas de retourner dans la rue dès lundi prochain.
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Les Nouvelles de Mayotte du 5 juillet 2012
C’est vous qui le dites
Après, les instits, les citoyens perdus(pas de GPS),les copains CISMA CGTMA ,et autres citoyens luttant contre la vie chère, ce sont les délinquants en puissance de Kaweni qui nous empêchent de circuler et travailler ,tout ça pour obtenir une MJC qui avant d'être construite est vouée à être détruite en même pas six mois à l'instar des équipements de Cavani!
Un simple contrôle d'identité de ces jeunes permettrait de retrouver parmi eux ceux qui pillent chaque week end les entreprises de Kaweni ; donc des occupations ils en ont et celles-ci relèvent plus du sport de haut niveau que de la simple partie de ping pong dans une MJC.
Evidemment, lors de l'arrivée en fanfare de leurs élus du Palais Bourbon samedi, ils n'étaient pas là pour leur demander où est passé l'argent prévu pour payer ce type d'installations et comme à chaque fois ce sont nos entreprises qui paient les pots cassés en subissant des entraves à la liberté de circuler à répétition.
Il est vrai que pendant ce temps nous ne cassons pas nos véhicules dans les nids d'autruches qui jonchent les routes telles les mines allemandes en 44 sur les plages de Normandie.
Combien de jours de perte d'exploitation nos entreprises devront- elles subir avant que la police intervienne fermement pour leur faire comprendre que ni nos salariés, clients et nous mêmes som- mes responsables du mal être qui les frappent et que seuls leurs élus en sont responsables?????????
Continuons comme cela et ce sera encore une pluie de licenciements qui tombera car ce n'est pas avec 50 jours de perte d'exploitation par an que nos sociétés pourront dégager du résultat net après impôts pour investir et créer des emplois!
Vive la décentralisation qui donne des chèques en blancs a des gens qui n'œuvrent que pour leur petit confort personnel et qui en aucun cas sont capables de gérer quoique ce soit!
La République est belle et bien partie avec un tel Département à l'heure où les pays européens sont quasi tous à l'agonie.
En conclusion : je soupçonne les élus grecs d'être formés par nos élus du conseil génial. En effet depuis deux ans que la crise voire la faillite touche la Grèce, le gouvernement a recruté 70 000 fonctionnaires!!!!!!!!!!
Mayotte ne détient donc pas le monopole de la mauvaise gestion et le savoir faire ancestral de ses élus s'exporte plutôt bien.
Je redis que la départementalisation, inadaptée et trop rapide, de Mayotte lui apporte autant de bien que l'évangélisation des Amériques au temps des conquistadors ;la variole en moins !!
MA (Mamoudzou) entrepreneur en colère
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Et pour finir un article des Nouvelles de Mayotte concernant les fameux éthylotests, obligatoires depuis de 1er juillet dans tous les véhicules; j'espère que vous avez le votre!!!
Le fiasco des éthylotests
Depuis le 1er juillet les éthylo- tests sont en principe obligatoire dans tous les véhicules de plus de 50cc. En principe seulement, puisque comme nous annoncions (notre édition du 27 juin) que rien n’étant comme ailleurs à Mayotte, l’obligation concernant notre île serait sans doute prolongée.
Elle l’est de fait, pour la bonne et simple raison, c’est que les « ballons » ne sont pas près d’arriver à Mayotte comme le révèle une note du grossiste Copharmay et qui préveint les pharmaciens locaux, qu’il ne pourra pas fournir ces précieux engins avant .... 2013. Le principal fabricant Contralco ne pouvant fournir la lointaine Mayotte. Par contre il serait possible de se procurer des éthylotests, mais avec un délai de 5 à 6 semaines. Ah penseront les plus disciplinés. Très bien sauf que ces éthyloests sont ... américains et donc aux normes US et n’ont par conséquent rien à voir avec ceux qui sont mentionnés dans le décret qui doivent répondre aux normes CF ou CE . Eh oui les éthylotests ricains sont à la norme NFX 20- 702 qui n’est pas répertoriée dans ce fameux décret. De plus l’éthylotest de l’Oncle Sam coûterait 1,30€ et sa fiabilité n’est pas démontrée.
Donc voilà, malgré sa bonne volonté la société ne pourra donc pas livrer des éthylotests avant l’an prochain à part quelques centaines qui trainent dans les tiroirs. Une fois encore on mesure l’aune qui sépare Mayotte 101 ème département censé entrer dans le droit commun, de la métropole. Il faudrait quand même une bonne fois pour toutes, que ceux qui dans les ministères parisiens suent sang et eau à la rédaction de décrets, que Mayotte c’est la France !
En attendant que les éthylotests homologués et certifiés arrivent dans les boites à gants des voitures de l’île, il y a encore quelques bonnes cuites à se prendre. Mais attention quand même ! les contrôles d’alcoolémie des forces de l’ordre eux sont en vigueur partout avec un appareil électronique, il vaut donc mieux réfléchir quand même avant de lever le coude plus que de raison.
D.H.
Bonne journée
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